Petite introduction à la danse orientale

La danse orientale, qu’est ce que c’est ?

 

Elle existe depuis très longtemps et on lui a donné de multiple nom : danse du ventre, raqs sharki (ou sharqi), bellydance, balady,….

Raqs sharqî est terme égyptien pour la danse orientale (Raqs désigne la danse). On la dit d’origine égyptienne et avant d’être telle qu’on la connaît actuellement

sur les scènes ou lors de shows, elle a connu de multiples changements et traditions.

C’est un art merveilleux que l’on adapte dans des formes modernes et qui n’en finit pas d’émerveiller son public.

Elle est caractérisée par les mouvements ondulatoires du bassin et du ventre (ce qui lui a valu son surnom de « danse du ventre » ) et par des isolations.

 

D’où vient-elle ?

 

Ses origines précises sont inconnues, bien que de nos jours certaines sources attribuent la paternité de cette danse à l’Egypte.

La présence européenne en Egypte dès 1798 (c.f.: Bonaparte) va agir en véritable catalyseur : les étrangers touristes ou résidants, recherchaient des divertissements et

une nouvelle sorte de café vit le jour où des danseuses professionnelles étaient présentées.

Cette étape permit à la danse de se développer d’une façon importante. Le style « cabaret » avec strass et paillettes (occidentalisé) émergea alors.

Malheureusement, les patrons de ces cafés-cabarets utilisaient les danseuses pour stimuler la consommation d’alcool, et devint une porte ouverte sur la prostitution.

Cette mauvaise image provoqua après un bref âge d’or (illustré dans la culture populaire et cinématographique des années 30 à 50) un véritable déclin du style,

qui ne survécu que dans ses formes les plus privées.

Un renouveau viendra dans les années 80, quand des personnes extérieures à ce milieu en reprirent l’étude sans a priori et lui donnèrent un souffle nouveau, qui porta la danse,

non pas comme la représentation d’une tradition mais comme une culture à part entière.

La danse n’était pas une représentation d’une culture, elle était une culture à part entière.

Quels types de danses existent-ils ?

Il n’existe pas une, mais de multiples danses orientales (algérienne, tunisienne, turque, marocaine…).

Ainsi la danse usuellement associée en Europe à la danse orientale est sa déclinaison égyptienne, dans sa forme moderne (deux pièces à strass, voile,ect…)

 

Quelques styles majeurs :

 

Beledy (ou Balady) : style folklorique, populaire égyptien.

Khaleegy : signifie « golf » en arabe, les danseuses orientales utilisent ce terme pour se référer au style de musique et de danse de la région du golf persique et de la péninsule d’Arabie.

Saïdi : se réfère à la région du Said en Egypte. L’instrument typique de cette musique est le mizmar, flûte qui produit un son nasillard. On peut le danser avec une canne ou un baton.

De nos jours, la danse orientale se diversifie en différentes tendances :

-Le tribal ATS (american tribal style) : elle prend ses racines aux Etats-Unis dans les années 70 grâce à Jamila Salimpour.

Elle s’inspire de mouvements de différentes danses tribales de par le monde (Inde, Moyen-Orient, Afrique…)

-Les fusions : se sont des fusions entre d’une part la danse orientale et d’autre part, d’autres (Baratha Natyam, hip hop, bollywood, charleston, tango,…).

 

Quels sont les accessoires ?

 

Les voiles (les mouvements de voile tels que nous les connaissons sont une invention américaine), en  forme de rectangle ou demi lune , la canne , le chandelier, les sagatttes,

le sabre, le tambourin, les ailes d’Isis, les bougies, les éventails-voiles, les voïs, les cuillères, ….