Le Bharat Natyam, le Kathak et l’Odissi

Ces trois danses indiennes sont celles que l’on retrouve le plus souvent sous forme de fusions et également celles que l’ont retrouve le plus

fréquemment enseignées en Europe.

 

Le Bharat Natyam

 

C’est la danse des temples de l’Inde du sud, basée sur la musique carnatique.

L’appelation « Bharatanatyam » se décompose de la manière suivante: « Bha » est issu de « Bhaw » qui veut dire Expression, « Ra » est issu de Raga qui signifie Mélodie,

« Ta » est issu de « Tal » qui signifie Rythme et enfin « Natyam » veut dire Drame.

Pour résumer, c’est un style de danse dramatique utilisant des expressions, une mélodie et un rythme bien défini.

Les danseurs rituels sont appelés « Devadasis ». Il y a 4 types de « Devadasis »:

1) les « Rajadasis » dansent avant de hisser le drapeau sacré au sommet du temple.

2) les « Alankara dasis » dansent lors des rituels ayant une portée sociale.

3) les « Devadasis » dansent régulièrement dans le temple.

4) les « Swadasis » qui entrent en scène seulement pour des occasions bien spécifiques.

 

Le Kathak

 

C’est la danse de l’Inde du nord, basée sur la musique hindoustanie.

Khata en Hindi veut dire histoire; c’est une danse basée sur la mythologie indienne.

L’histoire est chantée, le chant constituant un point de repère gestuel pour les danseuses.

Pour l’accompagnement instrumental, on utilise le tabla (et/ou) le pakhawaj, le saranghi et l’harmonium.

Les différents pas des danseuses suivent les rythmes de ces instruments, ce qui nécessite une grande technicité.

Le saranghi sert à marquer les différents temps du morceau, ayant alors un rôle proche du métronome dans la musique occidentale.

Enfin, l’harmonium est utilisé pour jouer la mélodie du morceau .

Le Kathak est constitué d’une série de mouvements, gestes de la main et expressions du visage pour donner vie au histoires.

Les rythmes sont accentués principalement avec les pieds et suivent la musique de près.

La relation musique-danse est l’une des plus intéressantes dans les arts de la scène de l’Inde.

Par le passé, c’était une danse de cour pratiquée en groupe.

Mais malheureusement, elle fut longtemps associé à une certaine forme de prostitution.

Au cours des siècles, l’invasion musulmane eu un sérieux impact sur cet art. En effet, beaucoup de souverains Moghol apportèrent avec eux

des danseuses perses afin d’amuser leurs invités lors de spectacles de cour.

 

L’Odissi

 

C’est l’une des plus ancienne forme de danse de l’état d’Orissa (situé au centre-est de l’Inde).

De nombreuses poses sculpturales employées donnent à celle-ci une beauté additionnelle.

A l’origine, seules les danseuses appelée avaient le droit de l’exécuter au sein du temple Jagannath, mais, depuis le 19ème siècle,

les danseurs (connus sous le nom de Gotipuvas) ont commencés à apprendre cet art et à l’exécuter dans les temples.

Ce style est, à la base, un art religieux, et les thèmes sont tirés de Geeta Gorinda et de Krishna Leela Tarangani.

Les différentes postures employées sont appelées « Karno ». Il faut également savoir que la musique employée est basée sur la musique classique hindoustanie.

 

Sources :

 

« Ananta Nrityam » de Shri Bhaskar Menon et de Smt. Radha Bhaskar (gurus de l’école Mudra).

www.rajaradhareddy.com

 

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